Les mécanismes des traitements de l’ostéoporose

Le but des traitements utilisés pour traiter l’ostéoporose est de réduire le risque de fracture. Le choix du traitement est adapté en fonction des facteurs de risque de fracture. Discutez-en avec votre médecin.

Il existe plusieurs médicaments pour lutter contre l’ostéoporose avec des mécanismes d’action différents :

Les médicaments inhibant la destruction osseuse vont agir notamment en réduisant l’activité des cellules responsables de la résorption (ou destruction) osseuse : les ostéoclastes.

Parmi ces traitements, on retrouve par exemple les bisphosphonates.

Les médicaments stimulant la formation osseuse vont contrer la destruction osseuse liée à l’ostéoporose en stimulant la formation d’os nouveau.

Certains vont simuler l'action de la parathormone, molécule stimulant la formation osseuse notamment via les cellules ostéoformatrices, les ostéoblastes. D’autres médicaments stimulant la formation osseuse, appelés biomédicaments (obtenus à partir d’organismes vivants) agissent en bloquant des protéines spécifiques, ce sont ce qu’on appelle des « thérapies ciblées ». Du fait de leur composition, ces médicaments se présentent sous forme injectable.

Il existe des traitements qui vont remplacer le déficit en hormones sexuelles dû à la ménopause. Ces traitements sont des substituts à ces hormones et agissent efficacement sur les effets néfastes liés à la ménopause, dont l’ostéoporose.

Les traitements biologiques, ou « biomédicaments », peuvent être utilisés pour des pathologies chroniques telles que l’ostéoporose. Contrairement aux médicaments conventionnels, qui sont issus de la chimie, les traitements biologiques sont obtenus à partir d’organismes vivants. Cela inclut les microorganismes, comme les bactéries ou les levures.

Les biomédicaments, du fait de leur composition, se présentent sous forme injectable. Pour traiter l’ostéoporose, les médicaments biologiques sont injectés en sous-cutané.

Comme tout traitement, ces médicaments peuvent entrainer des effets secondaires. N’hésitez pas à en discuter avec votre médecin, qui pourra évaluer les risques et adapter votre traitement si besoin.

Date de mise à jour le 13/10/2021