La pilule peut-elle avoir un impact sur l’évolution de ma maladie ?
Les dernières études montrent que la contraception hormonale ne semble pas avoir d’impact négatif sur l’évolution de la maladie. Certaines études semblent être en faveur d’une amélioration de la maladie, tandis que d’autres ne montrent pas de variation.
Il se peut qu’il y ait des problèmes de tolérance individuelle de la pilule, mais c’est un effet qui est observé chez toutes les femmes (mêmes celles ne souffrant pas de RIC).
Prévoir d’arrêter la contraception en vue d’une grossesse
Être atteint de RIC est tout à fait compatible avec une grossesse, si l’on s’y prépare correctement en amont, avec l’aide de son rhumatologue, de son gynécologue et de son médecin traitant.
L’arrêt de la contraception ne peut être envisagé qu’après l’élimination totale des médicaments dits « tératogènes » (c’est-à-dire qui ont un impact sur l’embryon) du corps. La période d’arrêt peut être variable en fonction des traitements, jusqu’à plusieurs mois, et doit se faire aussi bien chez l’homme que chez la femme.
Il se peut que l’arrêt du traitement entraine une poussée du RIC : dans ce cas, il existe des alternatives thérapeutiques compatibles avec la grossesse. Le remplacement d’un traitement à risque doit se faire au moins 3 mois avant la date de conception.
De nombreuses études portant sur la polyarthrite rhumatoïde, la spondyloarthrite axiale et le rhumatisme psoriasique mettent en avant qu’un RIC bien contrôlé par les traitements dans les mois précédant la conception est associé à un risque plus faible de voir la maladie s’aggraver pendant la grossesse et l’année qui suit l’accouchement.