Diagnostic de la maladie de Parkinson

Pour diagnostiquer une maladie de Parkinson, l’examen repose entre autres, sur l’évaluation des symptômes et, en particulier, sur la présence des troubles moteurs typiques suivants :

• Mouvements plus lents et immobilité (bradykinésie, akinésie)
• Tremblements
• Raideur musculaire (rigidité)
• Perturbation des réflexes de maintien et d'ajustement (instabilité posturale)

Si tous les troubles du mouvement décrits sont présents en même temps, il est plus simple pour le médecin de diagnostiquer la maladie de Parkinson. Souvent, cependant, les signes de la maladie se développent insidieusement et des symptômes atypiques peuvent apparaître ; de nombreux patients atteints de la maladie de Parkinson ne sont donc correctement diagnostiqués qu'après plusieurs années.

Les symptômes précoces et non moteurs ne sont souvent pas reconnus.

Au-delà des troubles du mouvement typiques , il existe divers symptômes précoces de la maladie de Parkinson ; ceux-ci peuvent apparaître bien avant que la mobilité ne soit restreinte.

Les premiers symptômes incluent, par exemple :

Il n'y a pas de symptôme précoce typique permettant d’identifier clairement une maladie de Parkinson.

Des tests sanguins ou biologiques qui permettraient de détecter la maladie à ses débuts ne sont pas encore disponibles.

Dans certains cas, la maladie doit évoluer pour que le médecin et le patient aient la certitude du diagnostic. L’errance diagnostique peut être source de grandes souffrances pour le patient qui y est confronté. Cela peut ainsi entraîner un retard dans sa prise en charge.

Pour en savoir plus sur les symptômes de la maladie de Parkinson, rendez-vous sur la page Les symptômes de la maladie de Parkinson.

Si le médecin, sur la base des symptômes typiques du patient et des résultats de l'examen neurologique, suspecte un diagnostic de maladie de Parkinson, un test médicamenteux peut être effectué pour confirmer le diagnostic. Il est confirmé si les symptômes sont améliorés en prenant un médicament qui augmente la concentration en dopamine dans le cerveau.

Si nous n'observons pas d'amélioration des symptômes avec ce test il est alors généralement possible d'éliminer un diagnostic de maladie de Parkinson.

Dans des cas particuliers pour lesquels d'autres maladies que la maladie de Parkinson peuvent être suspectées, des examens complémentaires peuvent être utiles. Ceux-ci incluent la tomodensitométrie (TDM), l'imagerie par résonance magnétique (IRM) et les examens échographiques.

Avec l'aide de ces examens, les maladies qui entraînent des symptômes similaires peuvent être exclues. La décision de prescrire des examens complémentaires ou non, est prise individuellement par le spécialiste (neurologue) et, le choix des examens nécessaires diffère d'un patient à l'autre.

En cas d'incertitude, discutez-en avec votre médecin.

Date de mise à jour le 21/02/2022.