Couple et sexualité

Si les rôles sont ensuite inversés, cela peut conduire à des conflits. De nombreux couples cependant, parviennent à faire face ensemble à ces problèmes, pour cela il est important d’échanger et de communiquer sur ses craintes et ses ressentis - éventuellement avec un soutien professionnel (conseil de couple, etc.) – qui peut aider à identifier des solutions possibles.

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Troubles sexuels

La dysfonction sexuelle est généralement plus fréquente dans la maladie de Parkinson que dans la population générale.

• Chez les hommes, cela se manifeste souvent par une dysfonction érectile, il peut exister des difficultés à éjaculer et à avoir des orgasmes. En cas de dysfonction érectile, il est recommandé d'en discuter avec votre médecin (urologue, sexologue ...) afin d’adapter votre prise en charge et d’évaluer le besoin de traitement médicamenteux ou non-médicamenteux.

Des bénéfices ont été observés avec la réalisation d'exercices de maîtrise de soi dans la prise en charge de l'éjaculation précoce, ces exercices se basent sur la perception et la reconnaissance des sensations prémonitoires de l'orgasme afin de le retarder.

• Chez les femmes, il peut y avoir des tensions vaginales dues à un manque de lubrification, une incontinence urinaire, mais aussi de l'anxiété lors des rapports sexuels.

N’hésitez pas à en discuter avec votre médecin (gynécologue, sexologue...) qui pourra vous proposer une prise en charge adaptée à vos besoins.

L'utilisation de lubrifiants lors des rapports et la réalisation régulière d'exercices du plancher pelvien peuvent permettre de diminuer les dysfonctions sexuelles.

Des conseils psychologiques pour apprendre des techniques permettant de réduire l'anxiété et de combattre l'inhibition peuvent être très positifs pour avoir une vie sexuelle épanouie.

Défi de l'hypersexualité

La dopamine joue un rôle sur le contrôle des impulsions et le système de récompense ce qui peut impacter le comportement alimentaire, sexuel et entraîner des addictions notamment au jeu.

En effet, la dopamine a un rôle facilitateur sur le comportement sexuel en agissant au niveau de différentes zones cérébrales. Un effet secondaire possible de certains traitements dopaminergiques est ce que l'on appelle « l'hypersexualité ». Ce terme est utilisé pour décrire un intérêt inhabituel pour l'activité sexuelle manifesté par les patients atteints de la maladie de Parkinson, non observé avant la mise en place du traitement.

Ces effets indésirables peuvent apparaître particulièrement chez des personnes ayant des troubles du contrôle des impulsions.

La libido fortement augmentée peut, entre autres, conduire à une masturbation plus fréquente.

L'hypersexualité peut être source de tension au sein du couple ; cela est particulièrement vrai si les besoins sexuels divergent considérablement ou si les performances sont gravement altérées. Dans ces cas, la frustration est souvent grande et il est important d’échanger ouvertement afin d'exprimer clairement les désirs et besoins de chacun.

Une attention particulière doit être portée auprès de toute modification comportementale chez ces personnes.

En savoir plus :
franceparkinson.fr/vivre-avec-la-maladie/sexualite

Date de mise à jour le 21/02/2022.