Permis et conduite

Lorsque le diagnostic de maladie de Parkinson est posé, il faut savoir comment la maladie affectera votre capacité à conduire.
Cela vous aidera à continuer de mener vos activités même si vous n’êtes plus en capacité de conduire.

La conduite est une activité complexe qui requiert une grande attention physique, mentale et émotionnelle. La maladie de Parkinson peut nuire à votre conduite en affectant vos facultés mentales, votre concentration et votre capacité à accomplir plusieurs tâches en même temps.

Il n’y a aucune disposition légale qui oblige à rendre son permis de conduire lorsqu’on est atteint de la maladie de Parkinson. Mais depuis un arrêté du 31 août 2010, une personne bénéficiant d’une pension invalidité (plus de détails sur le site ALD) doit déclarer le passage du permis de conduire.

Par prudence, la personne atteinte de la maladie de Parkinson peut demander un examen au Comité Médical du Permis de Conduire, en s’adressant à la Préfecture. Souvent, le permis est accordé pour une durée limitée et fait l’objet de contrôles médicaux périodiques et peuvent aussi s'ajouter des restrictions.

Afin de prendre rendez-vous pour une visite médicale, vous pouvez contacter le service des permis de conduire de la Préfecture de votre département, pour obtenir la liste des médecins agréés par le Préfet, ainsi que le formulaire cerfa : «Permis de conduire, avis médical» (vous pouvez télécharger ces documents depuis les sites internet de certaines préfectures).

Vous pouvez ensuite solliciter une consultation auprès du médecin de votre choix figurant sur la liste (excepté votre médecin traitant même s' il y est inscrit). Lors du rendez-vous, certaines pièces administratives vous seront demandées (photos et pièces d’identité, comptes rendus médicaux, permis de conduire, etc) ainsi que le formulaire cerfa mentionné plus haut, dûment rempli.
A noter qu’une telle consultation est payante.

Pour les patients atteints de la maladie de Parkinson, la prise de médicaments antiparkinsoniens peut avoir des conséquences sur l’état de vigilance au volant. Ainsi, en conduisant, le patient court un risque, mais fait également courir un risque aux autres.

Il est donc nécessaire de prendre des précautions :

• Demander l’avis de son neurologue.
• Évaluer la distance maximale que vous pouvez parcourir sans avoir de problèmes de somnolence, privilégier les trajets courts, éviter les situations dangereuses (intempéries, nuit...).
• S’abstenir de conduire après la prise de médicament, lorsque vous êtes fatigué(e) ou lorsque votre vigilance baisse (après les repas par exemple), éviter ce qui pourrait distraire et altérer la concentration (musique trop forte, conversation avec vos passagers, etc).
• Éviter la conduite le soir et dès que possible, se faire accompagner, afin de ne pas être seul(e) en voiture...

Date de mise à jour le 21/02/2022.